Au CHU de Rabat et de Casablanca, les propos des hauts responsables restent « prudence et méfiance face à un vaccin qui en est encore au stade Expérimental. »
Docteur A.Nassiri , spécialiste virologue à l’hôpital Avicenne de Rabat a déclaré « qu’une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement et dont les effets secondaire restent très méconnus, est susceptible de déclencher des maladies auto-immunes. »
Il est à noter que plusieurs cas de paralysies faciales, troubles du système nerveux, convulsions graves…,ont été recensés dans d’autre pays comme l’Angleterre, la France ou les Etats-Unis, chez des patients aillant reçu le vaccin du H1N1.
Samedi dernier dans un show télévisé une femme avait déclaré sur la chaîne BBC : « ma fille a fait le vaccin contre la grippe porcine, car elle en avait peur et ne voulait pas risquer de tomber malade, 6 jours plus tard elle s’est réveillée paralysée du côté droit du corps. Ma fille a 22 ans et les médecins disent ne rien pouvoir faire pour l’instant, c’est vraiment injuste. »
Par ailleurs, bon nombre de médecins protestent contre les campagnes préventives contre la grippe H1N1 jugées « trop alarmistes ». Une note a été déposée mardi matin à l’intention du ministère de la santé visant à rassurer et à multiplier les discours préventifs en écoles et institutions publiques.
Dr NAjibi, spécialiste ORL au centre de santé à Rabat nous a déclaré : « Nous nous retrouvons submergés de personnes qui viennent alarmées pour de simples symptômes de grippe saisonnière. Il y a une véritable vague de peur que nous n’arrivons plus à maîtriser parmi la population rbati ces derniers temps, tous s’imaginent que la grippe H1N1 est synonyme de mort et ceci est tout à fait faux. »
Par contre l’ensemble de la population est invité à se faire vacciner contre la grippe saisonnière virulente pendant cette période de Novembre-Decembre-Janvier. Le vaccin est disponible dans les dispensaires et centres hospitaliers de toutes les grandes villes du pays, des camions caravanes sillonneront également les villages reculés en haute montagne jusqu’au début de l’année.
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