Le Maroc est un "magnifique lieu de tournage", a souligné la diva du cinéma international, l'Italienne Claudia Cardinale, en marge du Festival International du Cinéma Méditerranéen de Tétouan, qui se déroule du 27 mars au 3 avril."De beaux paysages, du soleil à volonté, la chaleur humaine" sont autant d'ingrédients pour faire de "bons films", a fait remarquer Claudia Cardinale dans un entretien à la MAP.
La forte affluence au Maroc de nombreux metteurs en scène internationaux de renom n'est pas le fait du hasard, a affirmé la star italienne, qui orne son palmarès de quelque 18 prestigieux prix remportés le long de ses 40 ans de carrière dans le 7ème art.
Pour ce qui est de l'hommage qui lui a été rendu à l'ouverture de ce festival, Claudia Cardinale s'est dite émue de l'accueil chaleureux du public marocain : "J'ai senti la chaleur humaine et des sentiments sincères m'entourer" et "c'est extraordinaire", a souligné l'actrice, native de Tunis.
Amoureuse du cinéma méditerranéen, Claudia Cardinale estime que le cinéma marocain "mérite qu'on le découvre un peu plus" et que, pour lui donner plus de rayonnement, le meilleur moyen est de réaliser au pays "plus de coproductions".
Même la production cinématographique italienne a "besoin de coproductions pour pouvoir s'exporter", a-t-elle estimé, déplorant le fait que la coproduction ait accusé une tendance à la baisse.
A propos de sa carrière, Claudia Cardinale s'estime "heureuse" de son oeuvre : "J'ai eu la chance de rencontrer de merveilleuses personnes qui m'ont appris tant de choses", a-t-elle ajouté.
Cardinale précise n'avoir pas de "nostalgie pour le passé", qu'elle croit au destin et qu'elle ne se soucie pas du temps puisqu'"on ne peut pas l'arrêter". Elle a aussi écarté l'idée de tenir un rô le dans un film consacré à sa bibliographie.
Trois films italiens où Claudia Cardinale campe le premier rô le féminin, sont au menu du Festival de Tétouan. Il s'agit de "La Ragazza con la valigia" (La Fille à la valise) de Valerio Zurlini (1961), "Il Gattopardo" (Le Guépard) de Luchino Visconti (1963) et "Il Giorno Della Civetta"(La Mafia fait loi) de Damiano Damian (1968).
Claudia Cardinale se fait remarquer en 1957 dans un concours de beauté, puis gagne un voyage à la Mostra de Venise, où les producteurs vont la noyer de propositions.
Les traits de son visage, ses cheveux bruns et surtout sa voix lui permettent de décrocher de petits rô les dès l'âge de 17 ans, et elle est très vite considérée comme une future Sophia Loren.
Sa carrière décolle véritablement lorsque Franco Cristaldi, son futur époux, la prend en main. Elle joue alors dans les plus grandes productions du moment dont "Rocco et ses Frères" en 1960, "Le Guépard" et "Cartouche".
Quelques années plus tard, la comédienne débarque aux Etats-Unis où elle tourne "Il était une fois dans l'Ouest", sous la direction de Sergio Lione. Claudia Cardinale ne maîtrise pas bien la langue anglaise, ce qui ne l'empêche pas de percer en outre-Atlantique.
Dans les années 70 et 80, ses rô les s'étoffent. Elle retrouve Jean-Paul Belmondo dans "La Scoumoune". En 1971, elle tourne sous la direction de Henri Verneuil pour "Les lions sont lâches". Ce cinéaste fera à nouveau appel à elle en 1991 pour "Mayrig" et "588, Rue Paradis".
Tout au long de sa carrière, elle aura collaboré avec des sommités tels que Federico Fellini (Huit Et Demi), Henry Hathaway (Le Plus Grand Cirque Du Monde) ou Richard Brooks (Les Professionnels). (MAP)
La forte affluence au Maroc de nombreux metteurs en scène internationaux de renom n'est pas le fait du hasard, a affirmé la star italienne, qui orne son palmarès de quelque 18 prestigieux prix remportés le long de ses 40 ans de carrière dans le 7ème art.
Pour ce qui est de l'hommage qui lui a été rendu à l'ouverture de ce festival, Claudia Cardinale s'est dite émue de l'accueil chaleureux du public marocain : "J'ai senti la chaleur humaine et des sentiments sincères m'entourer" et "c'est extraordinaire", a souligné l'actrice, native de Tunis.
Amoureuse du cinéma méditerranéen, Claudia Cardinale estime que le cinéma marocain "mérite qu'on le découvre un peu plus" et que, pour lui donner plus de rayonnement, le meilleur moyen est de réaliser au pays "plus de coproductions".
Même la production cinématographique italienne a "besoin de coproductions pour pouvoir s'exporter", a-t-elle estimé, déplorant le fait que la coproduction ait accusé une tendance à la baisse.
A propos de sa carrière, Claudia Cardinale s'estime "heureuse" de son oeuvre : "J'ai eu la chance de rencontrer de merveilleuses personnes qui m'ont appris tant de choses", a-t-elle ajouté.
Cardinale précise n'avoir pas de "nostalgie pour le passé", qu'elle croit au destin et qu'elle ne se soucie pas du temps puisqu'"on ne peut pas l'arrêter". Elle a aussi écarté l'idée de tenir un rô le dans un film consacré à sa bibliographie.
Trois films italiens où Claudia Cardinale campe le premier rô le féminin, sont au menu du Festival de Tétouan. Il s'agit de "La Ragazza con la valigia" (La Fille à la valise) de Valerio Zurlini (1961), "Il Gattopardo" (Le Guépard) de Luchino Visconti (1963) et "Il Giorno Della Civetta"(La Mafia fait loi) de Damiano Damian (1968).
Claudia Cardinale se fait remarquer en 1957 dans un concours de beauté, puis gagne un voyage à la Mostra de Venise, où les producteurs vont la noyer de propositions.
Les traits de son visage, ses cheveux bruns et surtout sa voix lui permettent de décrocher de petits rô les dès l'âge de 17 ans, et elle est très vite considérée comme une future Sophia Loren.
Sa carrière décolle véritablement lorsque Franco Cristaldi, son futur époux, la prend en main. Elle joue alors dans les plus grandes productions du moment dont "Rocco et ses Frères" en 1960, "Le Guépard" et "Cartouche".
Quelques années plus tard, la comédienne débarque aux Etats-Unis où elle tourne "Il était une fois dans l'Ouest", sous la direction de Sergio Lione. Claudia Cardinale ne maîtrise pas bien la langue anglaise, ce qui ne l'empêche pas de percer en outre-Atlantique.
Dans les années 70 et 80, ses rô les s'étoffent. Elle retrouve Jean-Paul Belmondo dans "La Scoumoune". En 1971, elle tourne sous la direction de Henri Verneuil pour "Les lions sont lâches". Ce cinéaste fera à nouveau appel à elle en 1991 pour "Mayrig" et "588, Rue Paradis".
Tout au long de sa carrière, elle aura collaboré avec des sommités tels que Federico Fellini (Huit Et Demi), Henry Hathaway (Le Plus Grand Cirque Du Monde) ou Richard Brooks (Les Professionnels). (MAP)
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