Des vestiges de la civilisation atériennes qui remonteraient à environ 175.000 ans ont été découverts dans la grotte préhistorique d'Ifni n'Ammar, située dans la commune d'Afsou, à environ 50 km au sud de la ville de Nador.
Un communiqué du ministère de la Culture a indiqué que cette découverte a été effectuée par des archéologues de l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) et de l'Institut allemand d'archéologie (KAAK, DAI).
Il s'agit en l'occurrence des professeurs Abdeslam Mikdad (NSAP) et Josef Eiwanger (KAAK, DAI), sous la direction desquels les travaux de terrain furent effectués dans ce gisement exceptionnel et ont permis la mise à jour de nombreux vestiges atériens enfouis dans des niveaux d'occupation qui s'étalent sur une profondeur de 6,30 m, ajoute-t-on de même source.
Ces vestiges se composent notamment d'outils fabriqués à partir du silex et de la calcédoine que les atériens sont allés chercher dans des gîtes de la Moulouya ou (et) à Aïn Zohra situés respectivement à environ 20 km et à 36 km à vol d'oiseau du site d'habitat.
Y figuraient des pointes, des pièces pédonculées et des foliacées qui seraient utilisées pour la chasse, outre d'autres objets tels les racloirs, les grattoirs et les grands éclats qui ont été fort probablement destinés à couper la viande et au traitement des peaux d'animaux sauvages pour la confection de produits vestimentaires.
Le site d'Ifri n'Ammar a, en outre, fourni deux coquilles de l'espèce de Nassarius gibbosulus et Nassarius que les atériens ont utilisées comme objets de parure. Elles ont un âge de plus de 80.000 ans et toutes les deux présentent des dimensions et des perforations intentionnelles semblables.
Les analyses microscopiques et minéralogiques ont révélé l'existence de facettes d'usure clairement dues à leur port et de traces d'ocre rouge intentionnellement impliquée sur leurs surfaces.
Les coquilles d'Ifni n'Ammar qui viennent s'ajouter à celles déjà découvertes dans le site de Skhui (Palestine), de Biombos (Afrique du Sud), de l'Oued Djebana (Algérie) et de Taforalt au Maroc, montrent que l'invention des bijoux jusque là attribuée à des Hommes modernes vivant en Europe, il y a 40.000 ans remonte à un âge très ancien.
La production de tels objets semble ainsi indiquer que les hommes modernes d'Ifni n'Ammar possédaient il y a 80.000 ans une pensée symbolique qui serait à l'origine du langage, de l'art et des comportements modernes.
Les recherches qui se poursuivent actuellement au site d'Ifni n'Ammar comptent enrichir davantage nos connaissances sur le comportement de ces Hommes modernes archaïques et suivre leur émergence en dehors de l'Afrique.
L'âge de la civilisation atérienne fixé tout au début, entre 40.000 et 20.000 ans, a été défini pour la première fois dans le site éponyme algérien de Bir el Ater, et il est constituée de groupes de chasseurs-cueilleurs qui ont occupé toute l'Afrique du Nord.
De récentes recherches effectuées par la suite notamment dans des sites marocains, l'ont fait reculer à environ 110.000 ans. Cette vision est maintenant ébranlée par ce nouveau résultat obtenu dans le site d'Ifni n'Ammar.
Ce résultat a nécessité pour les chercheurs sept campagnes de fouilles et plusieurs années d'études et d'analyses réalisées en différents laboratoires, explique-on de même source.-(MAP)-.
Un communiqué du ministère de la Culture a indiqué que cette découverte a été effectuée par des archéologues de l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) et de l'Institut allemand d'archéologie (KAAK, DAI).
Il s'agit en l'occurrence des professeurs Abdeslam Mikdad (NSAP) et Josef Eiwanger (KAAK, DAI), sous la direction desquels les travaux de terrain furent effectués dans ce gisement exceptionnel et ont permis la mise à jour de nombreux vestiges atériens enfouis dans des niveaux d'occupation qui s'étalent sur une profondeur de 6,30 m, ajoute-t-on de même source.
Ces vestiges se composent notamment d'outils fabriqués à partir du silex et de la calcédoine que les atériens sont allés chercher dans des gîtes de la Moulouya ou (et) à Aïn Zohra situés respectivement à environ 20 km et à 36 km à vol d'oiseau du site d'habitat.
Y figuraient des pointes, des pièces pédonculées et des foliacées qui seraient utilisées pour la chasse, outre d'autres objets tels les racloirs, les grattoirs et les grands éclats qui ont été fort probablement destinés à couper la viande et au traitement des peaux d'animaux sauvages pour la confection de produits vestimentaires.
Le site d'Ifri n'Ammar a, en outre, fourni deux coquilles de l'espèce de Nassarius gibbosulus et Nassarius que les atériens ont utilisées comme objets de parure. Elles ont un âge de plus de 80.000 ans et toutes les deux présentent des dimensions et des perforations intentionnelles semblables.
Les analyses microscopiques et minéralogiques ont révélé l'existence de facettes d'usure clairement dues à leur port et de traces d'ocre rouge intentionnellement impliquée sur leurs surfaces.
Les coquilles d'Ifni n'Ammar qui viennent s'ajouter à celles déjà découvertes dans le site de Skhui (Palestine), de Biombos (Afrique du Sud), de l'Oued Djebana (Algérie) et de Taforalt au Maroc, montrent que l'invention des bijoux jusque là attribuée à des Hommes modernes vivant en Europe, il y a 40.000 ans remonte à un âge très ancien.
La production de tels objets semble ainsi indiquer que les hommes modernes d'Ifni n'Ammar possédaient il y a 80.000 ans une pensée symbolique qui serait à l'origine du langage, de l'art et des comportements modernes.
Les recherches qui se poursuivent actuellement au site d'Ifni n'Ammar comptent enrichir davantage nos connaissances sur le comportement de ces Hommes modernes archaïques et suivre leur émergence en dehors de l'Afrique.
L'âge de la civilisation atérienne fixé tout au début, entre 40.000 et 20.000 ans, a été défini pour la première fois dans le site éponyme algérien de Bir el Ater, et il est constituée de groupes de chasseurs-cueilleurs qui ont occupé toute l'Afrique du Nord.
De récentes recherches effectuées par la suite notamment dans des sites marocains, l'ont fait reculer à environ 110.000 ans. Cette vision est maintenant ébranlée par ce nouveau résultat obtenu dans le site d'Ifni n'Ammar.
Ce résultat a nécessité pour les chercheurs sept campagnes de fouilles et plusieurs années d'études et d'analyses réalisées en différents laboratoires, explique-on de même source.-(MAP)-.
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