L'IRCAM souligne l'impératif de la réappropriation de toutes les composantes du patrimoine culturel marocain
Le recteur de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous, a insisté sur l'impératif de la réappropriation de toutes les composantes du patrimoine culturel marocain, lors d'une séance de dialogue lundi sur la problématique de la relation entre les médias et la promotion de la culture amazighe.
Cette problématique doit être abordée avec l'objectif de réaliser au profit de tous les Marocains la réappropriation de toutes les composantes qui constituent leur patrimoine culturel partagé durant des siècles et ce, dans le pluralisme, la diversité et la cohésion, a souligné M. Boukous lors de cette séance tenue entre l'Instance en charge du dialogue national "Médias et société" et l'IRCAM.
Pour le recteur de l'IRCAM, cité par un communiqué de l'instance, "une telle vision éviterait à l'amazighité tout carcan de spécificités ou attitudes et contenus de +ghettoïsation+". Cette vision, a-t-il ajouté, devra reposer sur un "contrat social" qui intègre de manière équitable et harmonieuse langues et créations culturelles de tous les Marocains au profit de tous les Marocains.
Au cours d'un débat fort nourri avec les membres de l'Instance, les premiers responsables de l'IRCAM ont pu identifier des pistes de réflexion et de recherche qu'ils ont dit vouloir partager avec l'Instance du Dialogue national.
Ils ont qualifié cette dernière de grand chantier national prometteur, dans la perspective d'aider au mieux à la formulation de choix stratégiques en vue d'une meilleure approche de la part des médias, dans leurs pratiques comme dans leurs contenus, face aux enjeux et défis que comporte cet objectif de réappropriation du patrimoine national dans sa totale diversité.
A cet égard, le débat a longuement porté sur le rô le déterminant du service audiovisuel public, sur le critère décisif et structurant de la qualité des contenus, et sur les outils si nécessaires pour une réelle promotion culturelle que sont la régulation, le professionnalisme, l'éthique et le référentiel universel des droits humains (diversité, pluralisme, égalité, respect des choix et identités particulières ou minoritaires).
Selon le communiqué, la délégation de l'IRCAM a proposé aux membres de l'Instance nombre de documents pertinents et de supports de recherches accumulés par l'institut sur divers aspects relevant de la promotion et de l'apport de l'outil médiatique au service de la culture amazighe.
Elle s'est dite prête à s'engager dans tout projet d'avenir que le dialogue national pourrait identifier aux plans aussi bien de la définition du référentiel conceptuel et des approches nouvelles à déployer sur la question, que des programmes pratiques de formation et de sensibilisation au profit des professionnels des médias et de leurs entreprises, et dans le secteur public comme dans le secteur privé, dans le domaine de l'audiovisuel comme dans celui de la presse écrite et des supports médiatiques usant de l'Internet.(MAP).
Cette problématique doit être abordée avec l'objectif de réaliser au profit de tous les Marocains la réappropriation de toutes les composantes qui constituent leur patrimoine culturel partagé durant des siècles et ce, dans le pluralisme, la diversité et la cohésion, a souligné M. Boukous lors de cette séance tenue entre l'Instance en charge du dialogue national "Médias et société" et l'IRCAM.
Pour le recteur de l'IRCAM, cité par un communiqué de l'instance, "une telle vision éviterait à l'amazighité tout carcan de spécificités ou attitudes et contenus de +ghettoïsation+". Cette vision, a-t-il ajouté, devra reposer sur un "contrat social" qui intègre de manière équitable et harmonieuse langues et créations culturelles de tous les Marocains au profit de tous les Marocains.
Au cours d'un débat fort nourri avec les membres de l'Instance, les premiers responsables de l'IRCAM ont pu identifier des pistes de réflexion et de recherche qu'ils ont dit vouloir partager avec l'Instance du Dialogue national.
Ils ont qualifié cette dernière de grand chantier national prometteur, dans la perspective d'aider au mieux à la formulation de choix stratégiques en vue d'une meilleure approche de la part des médias, dans leurs pratiques comme dans leurs contenus, face aux enjeux et défis que comporte cet objectif de réappropriation du patrimoine national dans sa totale diversité.
A cet égard, le débat a longuement porté sur le rô le déterminant du service audiovisuel public, sur le critère décisif et structurant de la qualité des contenus, et sur les outils si nécessaires pour une réelle promotion culturelle que sont la régulation, le professionnalisme, l'éthique et le référentiel universel des droits humains (diversité, pluralisme, égalité, respect des choix et identités particulières ou minoritaires).
Selon le communiqué, la délégation de l'IRCAM a proposé aux membres de l'Instance nombre de documents pertinents et de supports de recherches accumulés par l'institut sur divers aspects relevant de la promotion et de l'apport de l'outil médiatique au service de la culture amazighe.
Elle s'est dite prête à s'engager dans tout projet d'avenir que le dialogue national pourrait identifier aux plans aussi bien de la définition du référentiel conceptuel et des approches nouvelles à déployer sur la question, que des programmes pratiques de formation et de sensibilisation au profit des professionnels des médias et de leurs entreprises, et dans le secteur public comme dans le secteur privé, dans le domaine de l'audiovisuel comme dans celui de la presse écrite et des supports médiatiques usant de l'Internet.(MAP).
تعليقات