Un médecin égyptien écope de 10 ans de prison pour "négligence grave" causant la mort d'une Marocaine
Un médecin égyptien a été condamné à dix ans de prison ferme, par le tribunal pénal de Gizeh, pour "négligence grave" ayant entraîné la mort d'une Marocaine suite à une transplantation rénale, dans un centre cairote d'hémodialyse.
La Cour, dont le jugement ne peut faire l'objet d'aucun recours, a également condamné ce médecin à verser 200.000 livres égyptiens (1 LE = 1,5 DH) de dédommagement à la mère de la victime.
Selon Me Tarek Wahdan, avocat de Bahija Bensghir, mère de la victime, un autre procès sera intenté prochainement contre la clinique pour réclamer un dédommagement.
Dans le cadre de cette affaire, le médecin traitant était poursuivi notamment pour négligence grave, homicide, blessures ayant causé une infirmité permanente, pratique d'opérations chirurgicales sans autorisation dans un centre médical mal-équipé et non respect des règles déontologiques de la profession.
Dans une plainte déposée auprès du commissariat de police de Gizeh, Mme Bensghir raconte que sa fille, Fatima Zohra Drif (22 ans) qui souffrait d'une insuffisance rénale, avait été admise le 9 novembre 2006 au "Centre Egypte 2000" pour se faire greffer un rein.
A sa sortie du centre, huit jours plus tard, la jeune Fatima Zohra a ressenti une fatigue extrême ayant nécessité, sur avis du médecin traitant, son admission à un autre hô pital "ne disposant pas des équipements requis" pour le traitement de son cas.
Selon la plainte, les médecins de cet établissement ont confirmé à Mme Bensghir que le décès de sa fille était dû à une hémorragie aiguë consécutive à une lésion artérielle rénale survenue au moment de l'opération, qui a coûté à la famille 40.000 euros.(Map).
La Cour, dont le jugement ne peut faire l'objet d'aucun recours, a également condamné ce médecin à verser 200.000 livres égyptiens (1 LE = 1,5 DH) de dédommagement à la mère de la victime.
Selon Me Tarek Wahdan, avocat de Bahija Bensghir, mère de la victime, un autre procès sera intenté prochainement contre la clinique pour réclamer un dédommagement.
Dans le cadre de cette affaire, le médecin traitant était poursuivi notamment pour négligence grave, homicide, blessures ayant causé une infirmité permanente, pratique d'opérations chirurgicales sans autorisation dans un centre médical mal-équipé et non respect des règles déontologiques de la profession.
Dans une plainte déposée auprès du commissariat de police de Gizeh, Mme Bensghir raconte que sa fille, Fatima Zohra Drif (22 ans) qui souffrait d'une insuffisance rénale, avait été admise le 9 novembre 2006 au "Centre Egypte 2000" pour se faire greffer un rein.
A sa sortie du centre, huit jours plus tard, la jeune Fatima Zohra a ressenti une fatigue extrême ayant nécessité, sur avis du médecin traitant, son admission à un autre hô pital "ne disposant pas des équipements requis" pour le traitement de son cas.
Selon la plainte, les médecins de cet établissement ont confirmé à Mme Bensghir que le décès de sa fille était dû à une hémorragie aiguë consécutive à une lésion artérielle rénale survenue au moment de l'opération, qui a coûté à la famille 40.000 euros.(Map).
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