Une ado survit quatre jours au milieu des crocodiles

«Salut, c'est Nadia, je suis la fille qui s'est perdue». A l'autre bout du fil, la voix semble fluette et fatiguée mais ne laisse aucun doute aux sécouristes sur la bonne santé de la fillette de 11 ans. Au bout de quatre jours passés au fin fond d'un marécage infesté d'alligators à Winter Springs, en Floride, Nadia Bloom est en vie. Une histoire qui s'apparente au miracle et qui a tenu l'Amérique en haleine pendant quatre jours.
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Vendredi dernier, soir de sa disparition, la police s'alarme en découvrant le casque et le vélo sur lequel la jeune adolescente, atteinte du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme, avait été vue la dernière fois. Les autorités déclenchent alors des recherches dans les marécages alentours, en vain. Mais James King, bon samaritain qui fréquente la même paroisse que les parents de Nadia, décide de partir en exploration sur ses traces. Parti au point du jour, il s'enfonce sans relâche dans les épaisses couches de boue et de sable dans les environs boisés du lac Jesup, au centre de la Floride.
Retrouvée à 800 mètres de chez elle
Appelant régulièrement la fillette, sa surprise n'est pas des moindres lorsque la voix de Nadia lui répond. Immédiatement, James King se précipite vers elle et appelle aussitôt les secours, indique les coordonnées GPS du lieu et balise l'endroit en recouvrant des arbres de papier toilette, «parce que c'est bien visible et biodégradable», indiquera-t-il plus tard à la télévision. Au téléphone, Nadia rassure les secours et décrit quelques bleus. Il aura fallu plus de deux heures aux pompiers pour retrouver Nadia, qui avait trouvé refuge sur un îlot au milieu du marécage, situé à seulement 800 mètres de chez elle. Entre temps, James King lui offre de l'eau, une pomme et des barres nutritives.
Aussitôt admise à l'hôpital Seminole de Longwood, Nadia ne souffre que de légères ecchymoses, de nombreuses piqûres d'insectes et de déshydratation. Peu de choses en comparaison des centaines d'alligators et ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

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